Interview d'Axel Herateur
C’est la première interview de la nouvelle journaliste Betty Scoop et pour un essai c’est un coup de maître, elle a décroché une entrevue avec le patron du sport automobile de haut niveau : Axel Herateur.
La jeune femme entre dans le siège de la Fédération Corse F1 de l'automobile, elle se dirige vers l'ascenseur, les portes s’ouvrent, elle y entre et juste avant que les portes se referment s’engouffre un homme assez grand qu’elle reconnaît immédiatement : il s’agit du Grand Patron ; elle se présente (comme elle est encore une inconnue pour lui) et lui rappelle qu’elle à rendez-vous avec lui pour l’interview et si il est disponible dès à présent ; il lui confirme que oui mais lui précise que son emploi du temps est très chargé (en effet, il est en transit entre deux avions) et qu’il n’y aura qu’une seule prise.
L’interview peut commencer…
Betty Scoop :
Pourquoi lancer une telle catégorie ?
Axel Herateur :
Suite à la crise ayant touché notre sport, nous avons dû mettre en place une organisation provisoire, la CF3 Mini. Néanmoins, depuis l'arrivée de Quentin Piquet, la Fédération a réussi à attirer une grande quantité de pilotes, et bientôt la seule CF3 mini ne convint plus à notre organisation. Nous avons donc du passer en douceur au tandem CF3- Corse Junior Series.
Betty :
Vos espérances pour cette nouvelle catégorie ?
Axel :
Les espérances sont à la fois grandes et petites : D'une part, c'est la réussite de cette catégorie qui déterminera la formation de nouveaux pilotes dans les catégories supérieures; d'autre part, cette catégorie pourrait n'être que temporaire, si l'afflux de pilotes est moindre, et que la catégorie se vide pour rendre à la cF3 son rôle de catégorie d'ouverture. L'avenir de cette catégorie dépend de l'arrivée des nouveaux pilotes.
Betty :
Des pilotes chevronnés des catégories CF1 et ICORL ont été attirés par la nouvelle CF3, cela ne freine-t-il pas l’ascension de jeunes pilotes ?
Axel :
Dans un sens vous avez raison, mais étant donné qu’il n’y a pas d’autres catégories pour l’instant, il faut bien que ces pilotes refassent leurs « classes » afin de reconquérir leur prestige…
Betty :
D'autres projets vont-ils suivre ?
Axel :
En effet, nous projetons de créer encore une nouvelle catégorie, cette fois supérieure. Il s'agirait d'un retour de la CF2 mais pour le moment nous en sommes toujours à l'ébauche. Pour la suite, attendons toujours. Tout dépend de l'afflux de pilotes.
Betty :
Qu'en est il de votre carrière pilote ?
Axel :
Je l’ai mise pour l’instant entre parenthèses, sauf si je retrouve un jour ma place dans une catégorie que je n'ai pas arbitré.
Betty :
Pourquoi avoir choisi Quentin Piquet ?
Axel :
C'est une personne que je connais bien, et sur laquelle je peux me fier, ce fut donc plus simple d'organiser le transfert d'arbitrage et de ne pas devoir "passer derrière" lui pour éponger les erreurs. Il remplit actuellement bien son rôle.
Betty :
Etant donné mon statut de journaliste, comme je suis invitée dans les paddocks des diverses équipes, je peux vous confirmer que Quentin est très bien accepté comme arbitre…
Axel :
Merci, je suis heureux de savoir que mon choix soit accepté par l’ensemble des pilotes.
Betty :
En dernières minutes nous apprenons que vous partez en repérages en Afrique, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Axel :
Sans tout dévoiler (faut garder quelques suspens) je peux vous révéler que demain matin je repars en Zambie (voire en Afrique centrale) afin de trouver un nouveau circuit pour le prochain championnat.
Betty :
Un mot pour conclure ?
Axel :
Nous sommes actuellement coincé dans des catégories somme toute assez simples. La corse F3 ni même la corse F2 n'atteignent la CF1 ou l'ICORL à la cheville, dans leurs plus belles années. Nous manquons actuellement d'expérience pour gérer ces catégories, mais aussi bien sûr de pilotes. Il faut donc essayer actuellement d'attirer des nouveaux pilotes!
Betty :
Axel, je vous remercie de m’avoir accorder cette interview, vous y avez répondu avec votre gentillesse habituelle, d’avoir permis à une nouvelle journaliste de faire son premier papier. J’espère à bientôt pour une autre interview.
Axel :
Ok, au revoir, ce fut un plaisir.
Betty vient de terminer sa première interview, elle n’en revient pas ! Elle vient d'interviewer Axel Herateur qui malgré son poste haut placé a gardé toute sa courtoisie!