Rocket Richard : "A l'aube de cette nouvelle saison, bien des incertitudes demeurent. Et comme si cela ne suffisait pas, une silhouette bien connue écume le paddock depuis quelques jours. Alors Steve, comment va ?"
Steve Warson : "Comment tu veux que ça aille bien ? Les gars sont en train de tourner et de taper du chrono pendant que je tiens les ombrelles sur la pit lane..."
Rocket Richard : "Vous connaissant, ça ne durera pas. Alors, cette rumeur, vous confirmez ? Steve Warson serait prêt à replonger ?"
Steve Warson : "Ecoute Rocket, j'ai reçu un texto de Marc El Proust il y a deux jours. Il m'a dit qu'il en était. Et si Marco peut tenir 200 mètres au volant des nouvelles machines, je suis certain que je peux me battre pour les points."
Rocket Richard : "Oui mais quand même. Ca fait quelques années que vous n'avez pas piloté... et puis il faudrait encore qu'une écurie vous fasse confiance..."
Steve Warson : "C'est bien le problème. Redbull ne veut plus entendre parler de moi depuis que j'ai crashé la biplace avec le Président derrière. Vaillante semble avoir oublié ce que j'ai fais pour eux, et puis ils ne tiennent pas à me voir faire de l'ombre aux petits chouchous de la maison. Sans compter qu'El Proust aurait demandé, par contrat, à ne pas être opposé à un pilote trop rapide. Mclaren ? Ils utilisent des moteurs Ferrari cette saison, c'est vous dire où ils en sont. Il n'y a guère que Ferrari qui m'ait offert un entretien, mais c'était en fait pour un job de consultant..."
Rocket Richard : "C'est vrai que vous arrivez sur le marché un peu tard. Et puis, on connaît votre propension à casser les machines... En cette période de restriction budgétaire, vous comprenez..."
Steve Warson : "Restrictions budgétaires ? Vous vous foutez de ma gueule ? Vous avez vu dans quoi roule Frédéric Bernard, le Président de la Fédération ? Et vous avez-vu le nombre de pit-girls affectées au bien être de Marc El Proust ? Non, faut arrêter là. Sans compter que les machines, je ne les casse pas. Je les amène à la limite. J'utilise toute la largeur de la piste moi môssieur. Les bordures, les arbres, les talus. Tout. C'est ça aussi être un pilote de course."
Rocket Richard : "Vous savez, la nouvelle école, c'est autre chose. Et puis, ces jeunes pilotes ont fait leurs preuves. Ca ne vous inquiète pas de vous voir submergé par la nouvelle vague ?"
Steve Warson : "Même pas peur."
Rocket Richard : "Euh, oui, bien sûr. Mais les nouvelles règles, les nouvelles pistes, toute l'histoire des packages moteurs... Quand même, ça fait du changement ?"
Steve Warson : "Même pas peur. Je vais tous les pourrir."
Rocket Richard : "Hum... Je comprends ce que vous voulez dire. En tout cas, n'hésitez pas à venir nous voir quand vous aurez un volant. Et même si vous n'en avez pas. Ca fait toujours plaisir !"
Steve Warson : "Ouais. Moi aussi ça me fait plaisir de parler avec vous. Même si je préfèrerais que ce soit en conf' de presse, après une course."
Rocket Richard : "Ca viendra, Steve, ca viendra... Au fait, vous ne me présentez pas ?"
Steve Warson : "Ah, c'est vrai. Alors voilà Daphné, ça c'est Aurélie et voilà Marina. Angela ne doit pas être loin. Elle se fait interviewer en tant que Miss Paddock."
Rocket Richard : "Décidemment, vous n'avez pas changé mon vieux Steve !"
Steve Warson : "Vous non plus mon cher Rocket."