L’arrivée
Pour le temps les conditions de courses n’ont pas variées, il fait nuit, il ne pleut pas, il fait chaud.
Est ce qu’en course la température monte à l’approche de l’arrivée ? Certainement et on commence par les faits malheureux survenus avec deux abandons. Ceux de Jack Céler, il avait déjà fait de petits écarts lors du premier run. Et celui qui était de ceux qui mettait le feu en piste : Ryan Briscoe. Pas de podium pour lui. Mais que s’est il passé ? C’est très simple. Il était à la lutte, une lutte intense avec Sergei Denisovitch et Dimitri Krawsasky. Ils étaient trois de front, il a été le dernier à freiner, trop tard. Par miracle il n’a pas touché ni même gêné les deux autres protagonistes mais on a frôlé le drame. Ryan Briscoe est un sacré farceur tout de même il venait de prendre le meilleur tour en course mais il allait tout simplement trop vite surtout dans la situation où il était.
Sinon c’est une arrivée relativement calme. Rapharel est le plus combatif de cette arrivée avec 2 dépassements en milieu de tableau, combiné à l’abandon de Ryan Briscoe il progresse de 3 rangs de la 1 4ème à la 11 ème place. Il a en effet dépassé coup sur coup Marc Morard et Bruno Senna. Profitant des manœuvres de dépassement de ce dernier sur Marc Morard justement.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que Lyoko Harada a bien fait de dépasser ce pauvre Marc Morard peut de temps avant. Elle finit 10 ème de ce Grand Prix.
Ensuite c’est vers la tête de la course, de la 3 ème à la 7 ème place que ça bouge. En effet la lutte à 3 puis à 2 depuis l’abandon de Ryan Briscoe à laissé des traces. Un trio de pilotes en profitent pour se rapprocher, Julien Libaire, Jarno Trulli et Nicolas II.
Cependant la situation ne tarde pas à se décanter. La BRM de Krawsasky réussi à fausser compagnie à la Lotus F3 de Sergei Denisovitch. Il est incontestable que la voiture rouge a plus de ressources que la noire et or. Pire pour Lotus. Le trio derrière se fait de plus en plus menaçant. Les tours passent et la pression augmente sur la Lotus du champion en titre. Heureusement pour lui Nicolas II semble être légèrement en retrait par rapport aux deux autres mais il est à l’affût.
Il ne reste qu’une poignée de tours et l’écart tombe sous la demie seconde. Bientôt sous les 4 dixièmes, puis 3 dixièmes. Il ne va pas tenir à ce rythme la. C’est le dernier tour et Denisovitch à la pression. Heureusement pour la monoplace noire Julien Libaire semble avoir comme idée d’attendre le tout dernier virage pour porter l’estocade. Car il est lui même sous la pression de Jarno Trulli. L’heure de vérité approche et le dernier virage est en vue. Les deux monoplaces derrière la lotus bondissent et tentent chacun par un coté de la déborder. C’est très impressionnant et ça rappelle la lutte entre Denisovitch, Briscoe et Krawsasky vu plus tôt dans la course. C’est peut être ça qui a permis à Denisovitch de garder une maigre avance à la photo finish. Julien Libaire et sa leader s’inclinent mais gardent la 5 ème place. Jarno Trulli (6ème) n’a pu passer ni l’un ni l’autre. Nicolas II (7ème ) qui suit à 8 dixièmes sur le drapeau à damier ne profitera pas d’un cadeau inespéré de la dernière heure.
Pour le podium arrivée tranquille du vainqueur Tomomi Asa, suivit à 4 secondes et quelques par Marc El Proust et enfin d’un Dimitri Krawsasky qui a réussi à tirer son épingle du jeu.